Lars Eidinger, Thomas Bading, Robert Beyer, Christoph Gawenda, Moritz Gottwald, Jenny König, Laurenz Laufenberg, Eva Meckbach, David Ruland
et le musicien Thomas Witte
Résumé
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Son frère, Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l’initiative de son frère estropié. Celui-ci garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l’empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu’il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir.
Pourquoi faut-il voir cette pièce ?
Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise en scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
Tournage
Coproduction La Compagnie des Indes, Production Schaubühne, Arte. Réalisation Hannes Rossacher, enregistré au Opéra Grand Avignon en 2015.
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Son frère, Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l’initiative de son frère estropié. Celui-ci garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l’empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu’il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir.
Une erreur s’est produite lors de la lecture de votre contenu