Pièce trouble pour aliénations amoureuses, Les fausses confidences nous plonge dans un univers de victimes consentantes et d’amours vénéneuses, voire vénales : proies des sentiments et prédateurs opportunistes sont ici bien difficiles à distinguer, car Marivaux semble jusqu’au bout cultiver l’ambiguïté. C’est cet inquiétant et subtil décalage entre les apparences et les motivations profondes des êtres que Jean-Louis Thamin a voulu travailler, en gardant justement tout l’apparat des costumes et des décors d’époque.
« Une véritable réussite. » Le Journal des Spectacles
« Du ravissant décor de Jean Haas aux éclairages subtils de Patrice Trottier, tout est fidèle à l’esprit de l’auteur, à sa légèreté, à son refus de s’appesantir, à son pessimisme souriant. » Valeurs actuelles
« Un bijou au mécanisme retors : c’est toute l’ambiguïté de Marivaux. » Le Figaro