Michel Bouquet, Juliette Carré, Valérie Karsenti, Jacques Zabor
Résumé
Le roi Bérenger 1er va mourir. Les signes annonciateurs « ne trompent pas » : arrêt du chauffage, multiplications des toiles d'araignée, fissures dans les murs. La reine Marie, la seconde épouse, se désole et veut lui cacher la vérité. La reine Marguerite, la première épouse, et le médecin s'accordent pour l'éclairer afin qu’il meure dignement. Mais Bérenger ne veut pas mourir. Il cherche quelqu’un pour mourir à sa place : « qui veut me donner sa vie ? ». Il supplie, ordonne, se révolte. La reine Marguerite l’amène peu à peu à « suivre les étapes de la cérémonie » à accepter son destin, celui de tous les hommes, tandis que disparaissent un à un tous les signes de la royauté.
Pourquoi faut-il voir cette pièce ?
MICHEL BOUQUET SOUVERAIN : Écrit en 1962, Le roi se meurt relate de façon burlesque la dernière heure et demie de l'existence du roi Bérenger Ier. Fidèle à l'un de ses principes, "le comique n'est comique que s'il est effrayant", Eugène Ionesco a créé une pièce d'une irrésistible drôlerie sur ces étrangetés que sont la vie et la mort. Et le monstre sacré qui incarne Béranger Ier c'est Michel Bouquet, qui pendant plus de 20 ans a joué et rejoué ce rôle fétiche pour lequel il a été récompensée en 2005 par le Molière du comédien dans la version ici présentée. Lorsqu'il reprend le rôle, en 2005, Michel Bouquet a près de 80 ans. Son interprétation de ce roi déclinant est à la fois particulièrement émouvante – l'acteur est en effet vieillissant, et l'omniprésence de la mort renforce encore sa fragilité – et extrêmement malicieuse.
Tournage
Coproduction La Compagnie des Indes, Arte France - Réalisé par Greg Germain - Théâtre des Amandiers, Nanterre - 2005
Le roi Bérenger 1er va mourir. Les signes annonciateurs « ne trompent pas » : arrêt du chauffage, multiplications des toiles d'araignée, fissures dans les murs. La reine Marie, la seconde épouse, se désole et veut lui cacher la vérité. La reine Marguerite, la première épouse, et le médecin s'accordent pour l'éclairer afin qu’il meure dignement. Mais Bérenger ne veut pas mourir. Il cherche quelqu’un pour mourir à sa place : « qui veut me donner sa vie ? ». Il supplie, ordonne, se révolte. La reine Marguerite l’amène peu à peu à « suivre les étapes de la cérémonie » à accepter son destin, celui de tous les hommes, tandis que disparaissent un à un tous les signes de la royauté.
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